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En quête de contact : quelles questions poser ?

Un coup de pouce ?
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Après avoir visionné une multitudes de vidéos d’enquêtes “paranormales”, de pros ou d’amateurs, il m’est apparu qu’en plus du matériel et des éventuels protocoles techniques, la manière d’interpeller les possibles entités méritait réflexion.

RÉFLEXIONS GÉNÉRALES

Avant de se demander quelles questions poser, il faut tout d’abord réfléchir aux circonstances. C’est que ce genre de démarche, ce n’est pas vraiment aussi simple que d’aller causer avec son voisin ! Le voisin, c’est un être humain (en tout cas, je vous le souhaite…), qui a de grandes chances d’utiliser le même code que vous (langue).

Ces deux faits disparaissent évidemment lorsque l’on essaye d’entrer en contact avec une “entité”.

Voici ce à quoi nous pouvons réfléchir :

“Y a-t-il quelqu’un parmi nous” ?

LA phrase que l’on entend à toutes les sauces, sans forcément s’y attarder. Pourtant, le terme “quelqu’un” conserve-t-il son sens dans l’après-vie ? Cette interrogation est valable pour d’autres mots : entité (cela parle-t-il à une personne qui ne s’intéresse pas au paranormal ?) ou individu. Nous ne pouvons pas savoir comment se représentent elles-mêmes les “entités” ni même si elles ont encore une réelle perception de leur individualité.

Le langage s’universalise-t-il dans l’au-delà ?

Si ce n’est pas le cas, il est fort probable que les “entités” existant sous cette forme depuis plus de 20 ans ne comprennent que peu de notre français actuel. Et que dire si elles sont initialement coutumières d’une langue étrangère !

Le temps et l’espace sont-ils perçus pareillement ?

Nous n’avons aucune idée de la temporalité qui peut exister dans un monde que nous soupçonnons seulement. Poser une question et recevoir une réponse peut donc impliquer que la réponse n’en soit pas réellement une (coïncidence temporelle). Ne pas recevoir de réponse peut aussi impliquer qu’elle n’est pas arrivée “à temps”.

Le facteur émotionnel peut-il influencer la présence, l’absence ou le contenu de réponse ?

En postulant que la conscience et/ou la personnalité survivent à la mort, cela peut impliquer que “l’entité” choisisse de ne pas répondre ou réagisse à une question précise. Dans la même idée, l’ignorance, le mensonge ou la duplicité peuvent alors encore exister.

La Mort implique-t-elle l’omniscience ?

Que ce soit le cas ou non, dans quelle mesure l’individualité influence-t-elle la perception de “l’entité” de sa condition ? Les croyances personnelles survivent-elles ?

LES QUESTIONS

Cela parait simple en apparence, et c’est pourtant très complexe !

Il faut trouver des questions simples, facilement compréhensibles, et si possible fermées (réponse par oui ou par non) avec des termes le plus généraliste possible.

Pour assurer un contrôle des réponses que vous recevrez peut-être, je vous conseille de vous référer au protocole de l’équipe ERP03. Il est accessible par tous et vous permettra de ne pas interpréter ce qui n’a pas à l’être. 😉 Il vous aidera également à bien procéder en cas d’utilisation d’un appareil.

Introduction

– Partir du principe qu’il y a bien une “entité” dans les lieux, afin d’instaurer le respect et la confiance (au cas où).Commencer par se présenter, ainsi que les autres personnes (vivantes :D) présentes.

– Annoncer la date, l’heure et l’objectif de la visite.

– Garantir la bienveillance et le respect.

– Proposer une “issue de secours” en avertissant que l’entité peut vous demander de partir quand elle le souhaite et convenir d’un code d’arrêt au cas où elle ne souhaite ou ne peut pas parler (réaction sur un appareil précis par exemple).

– Présenter les appareils qui seront utilisés.

Interrogations

  • Y a-t-il une présence dans ces lieux, autre que moi (et les autres personnes, à nommer) ?
  • Y a-t-il plusieurs présences dans ces lieux, autre que moi (et les autres personnes, à nommer) ?
  • Souhaitez-vous communiquer ?
  • Êtes-vous une personne décédée ?
  • Êtes-vous un adulte ?
  • Êtes-vous un enfant ?
  • Êtes-vous de sexe masculin ?
  • Êtes-vous de sexe féminin ?
  • Avez-vous habité ces lieux ?
  • Êtes-vous décédé·e dans ces lieux ?
  • Êtes-vous décédé·e depuis longtemps ?
  • Votre décès a-t-il été violent ?
  • Votre décès a-t-il été accidentel ?
  • Votre décès a-t-il été provoqué par une autre personne ?
  • Êtes-vous perdu·e ?
  • Êtes-vous bloqué·e ?
  • Est-ce une décision de votre part d’être ici ?
  • Pouvez-vous aller ailleurs ?
  • Existe-t-il un autre lieu d’existence après la mort ?
  • Ressentez-vous des émotions ?
  • Ressentez-vous des sensations ?
  • Avez-vous peur ?
  • Souffrez-vous ?
  • Avez-vous besoin d’aide ?
  • Puis-je (pouvons-nous) faire quelque chose pour vous ?
  • Avez-vous un message ?
  • Est-ce difficile pour vous de communiquer avec moi (nous) ?
  • Avez-vous été heureux/se durant votre vie ?
  • Estimez-vous avoir été quelqu’un de bon de votre vivant ?
  • Avez-vous commis des mauvaises actions de votre vivant ?
  • Avez-vous des regrets ?

OBJECTIFS

Lors d’un enquête “paranormale” ou d’une simple tentative de communication, il n’y a pas que la réponse qui est bonne à recevoir et à analyser. Les données contextuelles et psycho-sociologiques sont d’excellents éléments à prendre en compte. Cela garantie même une analyse approfondie et sérieuse, qui n’exclut aucune possibilité.

D’ailleurs, si chaque enquêteur·rice utilisait le même protocole, la même série de questions et partageait ses données récoltées, il pourrait y avoir une réelle étude normalisée. Et là, nous pourrions espérer obtenir des réponses aux éternelles questions en suspens de l’Inexpliqué.

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