Ingo Swann : Remote viewing, facultés psi, base lunaire …

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Qui était Ingo Swann ?

Ingo (Douglas) Swann est né le 14 septembre 1933 à Telluride dans le Colorado. Il décède le 31 janvier 2013 à New York.

Swann étudia au Westminster College de Salt Lake City dans l’Utah, où il obtînt un double diplôme en biologie et en art. Il s’enrôla ensuite dans l’armée américaine où il servi 3 ans pendant la guerre en Corée. Après quoi, il travailla pendant 12 ans au Secrétariat des Nations Unies tout en poursuivant une carrière artistique indépendante.

Ingo Swann se revendiquait comme possédant certaines facultés psi. Il se disait être un “chercheur de la conscience qui avait parfois expérimenté des états modifiés de conscience”. Swann était aussi un artiste et un auteur, reconnu notamment pour être le co-créateur, avec Russell Targ et Harold E Puthoff, de la visualisation à distance (Remote Viewing), et plus particulièrement du projet Stargate.

L’histoire d’Ingo Swan

Sa jeunesse

Au cours des années 1950 et 1960, durant son enfance, le fort potentiel psychique dont faisait preuve le jeune Ingo le poussera à s’intéresser à la littérature occulte et parapsychologique, mais aussi à une variété de nouveaux programmes de développement de l’esprit adoptant des approches positives pour l’amélioration des potentiels ESP (perceptions extrasensorielles).

Le début des expériences

En 1969, Ingo Swann commença son étude dans le domaine de la parapsychologie et ceux pendant les 20 années qui suivront. Il est alors âgé de 36 ans. Durant cette période, il travailla uniquement en laboratoires, sur des expériences contrôlées, entourées par des scientifiques. Il donna aussi de nombreuses conférences sur l’importance des potentiels psychiques. En revanche, il ne fera jamais la démonstration publique de ses capacités. Ingo Swann participa à des centaines de milliers d’essais expérimentaux, toujours durant cette période. L’auteur Martin Ebon disait de lui qu’il était “le cobaye le plus testé de la parapsychologie”. Les médias spécialisés (parapsy, ESP…) le surnommaient “le psychique scientifique”.

Influencer les plantes, l’environnement par l’activité mentale

En 1970-71, Swann mena une expérience avec Cleve Backster pour tenter d’influencer les plantes par l’activité mentale. 

En 1971-72, des expériences psychokinétiques impliquaient d’influencer la température enregistrée dans un environnement. L’expérience étant supervisée, contrôlée et conçue par les parapsychologues Gertrude Schmeidler et Larry Lewis du City College de New York . Cela impliquait des effets de PK (psychokinèse) sur les thermistances cibles (appareils de mesure de la température). Les cibles étaient placées dans des bouteilles thermos isolées à une distance de 25 pieds de Swann. Des changements significatifs seront enregistrées et produits à plusieurs reprises par Ingo Swann. Les analyses suggèreront que l’effet PK a fonctionné en modifiant la température dans un champ autour de la cible tout en produisant des changements opposés dans certaines régions éloignées de la cible ; que la taille des champs a été déterminée par la distance psychologique plutôt que physique ; et que la capacité n’est pas unique à ce sujet.

Voyage hors du corps et perception à distance

Entre 1971 et 1973, à l’ American Society for Psychical Research, Ingo Swann fût également l’objet d’expériences de voyage hors du corps et de perception psychique à distance. Ces expériences impliquaient Swann assis sur une chaise et tentant de projeter sa conscience dans des boîtes scellées sur une petite plate-forme. Ces boites étaient disposées à plusieurs mètres au-dessus de sa tête. A l’intérieure d’elles, se trouvait un symbole cible à l’abri de la vue de Swann. Ingo était surveillé par des électrodes qui surveillaient tout mouvement de la chaise.

Malgré le fait d’avoir été traité comme un rat de laboratoire, Ingo Swann a néanmoins remporté des succès significatifs dans la description des cibles. Il a été en mesure de déclarer correctement qu’une lumière qui aurait dû éclairer la cible était inopérante. Il n’y avait aucun moyen normal de vérifier ce fait sans ouvrir la boîte.

Le cobaye devient chercheur

En 1972-73, à l’American Society for Psychical Research, Swann commença à suggérer des protocoles expérimentaux pour tester l’existence de processus dynamiques de l’esprit qui amélioreraient les perceptions des ESP (perceptions extrasensorielles). En collaboration avec le Dr Karlis Osis, le Dr Janet Mitchell et le Dr Gertrude Schmeidler, il inventa le terme «visualisation à distance» pour décrire les expériences dans lesquelles les sujets tentaient de voir des cibles à une distance lointaine. Ses protocoles originaux de visualisation à distance ont ensuite été utilisés et développés en collaboration avec les chercheurs Dr Harold E. Puthoff et Russell Targ. D’autres laboratoires répèteront ces divers types d’expériences de visualisation à distance.

De la fin de 1973 à 1989, Swann travailla principalement au «projet psychoénergétique» du SRI (Stanford Research Institute) établi par Puthoff pour examiner d’importantes facultés psi (plutôt que des phénomènes psychiques en soi).

La CIA s’en mêle

Ces expériences attireront l’attention de la Central Intelligence Agency (CIA). L’idée de l’agence était d’utiliser la visualisation à distance à des fins d’espionnages, simplement en donnant les coordonnées géographiques. Protocole développé et testé par Puthoff et Targ avec un financement de la CIA.

Des expériences de plus en plus poussées

L’une des expériences les plus remarquables impliquait d’influencer le champ magnétique stable d’une jonction Josephson super-refroidie à l’intérieur d’un détecteur de quarks (un appareil complexe conçu pour détecter des particules subatomiques). L’appareil était complètement inaccessible, étant enfermé dans des conteneurs fait d’aluminium et de cuivre, puis enterré dans 5 pieds de béton. Lorsque Swann visualisa mentalement la cible cachée, des variations significatives ont été enregistrées sous forme d’ondes sinusoïdales. 

Voir par delà le vide

Le 27 avril 1973, dans une autre expérience extraordinaire et lassé par ces petites expérimentation en laboratoire, Ingo Swann «visita» la planète Jupiter dans une «sonde psychique» commune partagée par son camarade psychique Harold Sherman, avant l’arrivée de la sonde Voyager prévu en 1979. Les dessins qu’il réalisa au cours de l’expérience montraient un “anneau” de minuscules astéroïdes autour de la planète, qui, selon les scientifiques, ne pouvais exister. L’existence de l’anneau a ensuite été confirmée scientifiquement en 1979. Pas moins de 13 informations que donna Swann dans cette expérience, furent confirmées quelques années plus tard.

La retranscription de l’enregistrement

[6:06:20] Très haut dans l’atmosphère, il y a des cristaux  … ils brillent. Peut – être que les rayures sont comme des bandes de cristaux, peut – être comme des anneaux de Saturne, mais pas loin comme ça. Très proche de l’atmosphère. [Phrase inintelligible.] Je parie qu’ils refléteront les sondes radio. Est-ce possible si vous aviez un nuage de cristaux qui ont été attaqués par différentes ondes radio ?

[6:08:00] Je vais maintenant passer en revue. Ça fait vraiment du bien là-bas [rires]. Je l’ai déjà dit, n’est-ce pas? À l’intérieur de ces couches de nuages, de ces couches de cristal, elles sont belles de l’extérieur. De l’intérieur, ils ressemblent à des nuages ​​de gaz roulants – une lumière jaune étrange, des arcs-en-ciel.

[6:10:20] J’ai l’impression, même si je ne vois pas, que c’est liquide.

[6:10:55] Puis je suis passé à travers la couverture nuageuse. La surface – cela ressemble à des dunes de sable. Ils sont faits de cristaux de très grande qualité, ils glissent donc. Des vents énormes, un peu comme peut-être les vents dominants de la Terre, mais très proches de la surface de Jupiter. De cette vue, l’horizon semble orangé ou rose, mais au-dessus de sa tête, il est un peu jaune verdâtre.

[6:12:35] Si je regarde à droite, il y a une énorme chaîne de montagnes.

[6:14:45] Je sens qu’il y a du liquide quelque part. Ces montagnes sont très énormes mais elles ne traversent toujours pas la couverture nuageuse cristalline. Vous savez, j’ai fait un rêve une fois quelque chose comme ça, où la couverture nuageuse était un grand arc … balaie tout le ciel. Les grains qui rendent ce sable orange sont assez gros. Ils ont une surface polie et ils ressemblent à de l’ambre ou à de l’obsidienne, mais ils sont jaunâtres et moins lourds. Le vent les souffle. Ils glissent.

[6:16:37] Si je me retourne, tout semble extrêmement plat. Je veux dire, si j’ai le sentiment que si un homme se tenait sur ces sables, je pense qu’il s’enfoncerait dedans [rires]. C’est peut-être de là que vient cette sensation liquide.

La reconnaissance

Swann est alors considéré comme un sujet de test très unique, car, à la demande des expérimentateurs, il pouvait reproduire et maintenir les effets souhaités au fil du temps avec un taux de réussite significatif. Alors que les sujets lambdas souffraient généralement de “l’effet de déclin” ou de “l’effet psi-absent” qui effaçait statistiquement les succès, et permettait ainsi aux sceptiques de croire que les succès étaient dus à un facteur extérieur autre que les capacités psi humaines revendiquées.

Le ras le bol

Après 19 ans dans le développement psi, Ingo Swann se retira de la recherche pour entreprendre des recherches indépendantes sur les problèmes et les états de conscience. Dans un article a United Nations en mars 1994 (intitulé «Les scientifiques trouvent la base de plus de dix-sept sens et perceptions humains»), il déclara que “les facultés psi et les expériences exceptionnelles ne sont pas des problèmes purement scientifiques. Leur découverte et leur développement impliquent des problèmes sociaux, philosophiques, politiques et religieux plus larges qui ne se prêtent pas à une recherche objective et à une appréciation rationnelle.”

Voyage sur la face cachée de la lune

Après sa sois disant pause, Ingo Swann raconta dans son livre Penetration, une expérience bien étrange qui lui serait arrivé. Par le biais d’un de ses amis scientifique, un RDV lui fût donné dans un musée. Sur place il fut abordé par deux hommes qui semblaient jumeaux, mais qui ne se ressemblaient pas pour autant. C’est cagoulé et avec l’interdiction formel de parler qu’ils se rendirent dans un endroit, sous terre, suivant un protocole de sécurité des plus stricts. On lui proposa alors de travailler pour cette organisation (il ne su jamais qui ils étaient et de qui ils dépendaient). L’expérience consistait a visiter mentalement la face cachée de la lune, à l’aide de coordonnées précises. C’est alors qu’il aperçu ce qui ressemblait à une base, non humaine, sur la face cachée de la lune.

Mythe ou réalité ? Quoi qu’il en soit la vie d’Ingo Swann fut très riche. Un homme qui me passionne, que j’ai découvert il y a peu.