
Les dossiers “Zoom sur…” : présenter pour mieux questionner !
Pour ce premier épisode consacré à l’Archéologie Interdite, explorons la Grande Pyramide de Gizeh, en Égypte.
Confrontons ensemble l’Archéologie Conventionnelle au bon sens du scepticisme, pour en tirer les meilleures questions.



PRÉSENTATION CONVENTIONNELLE
Première des sept merveilles du monde antique, et unique rescapée du temps, la Grande Pyramide de Gizeh vous est certainement connue.
Elle est également communément appelée Pyramide de Khéops ou Chéops, nom que les grecs ont donné au Pharaon Khoufou.
Première accroche à la neutralité dont devrait faire montre l’Histoire en toute occasion. Pourquoi populariser le nom grec d’un pharaon égyptien ?
C’est d’ailleurs une sale manie visible un peu partout. Pourquoi nous accordons-nous de traduire les noms des gens, des pays ou des villes ? Serait-ce trop difficile d’intégrer dès le départ le nom que les gens ou les états se donnent ?
Revenons à la Grande Pyramide, que l’archéologie conventionnelle décrit comme le tombeau que le Pharaon Khoufou s’est fait construire durant son règne, en prévision de sa mort. Le consensus affiche donc une estimation de 20 ans pour sa construction, à quelques mois près.
Il est admis que Khoufou a régné en 2600 avant notre ère.
Ouvrons maintenant le bal des questions.



ÉTAIT-CE LE TOMBEAU DE KHOUFOU ?
Cela vous semble superflu de poser cette question ? S’il est admis que la Grande Pyramide de Gizeh est le tombeau de Khoufou, il doit bien y avoir des raisons !
(Grand vide)
Il existe bien un graffiti qui mentionne le nom de Khoufou quelque part.
C’est tout.
Admettons que ce pharaon parmi tous les autres n’a pas décoré la salle de son sarcophage avec son cartouche, alors qu’il a fait bâtir le monument le plus impressionnant de tous les temps. Oui, essayons de l’envisager même si c’est difficile…
Concrètement, deux hypothèses s’opposent :
- C’est le Pharaon Khoufou qui a ordonné la construction de la pyramide, en 20 ans.
- Ce n’est pas Khoufou qui a fait construire la pyramide, qui existait déjà lors de son règne.
Nous pouvons admettre sans trop de risque que cette pyramide n’a pas été construite après le règne de Khoufou, car elle est mentionnée dans différents documents dans ce sens et à diverses époques.
Si la première hypothèse est juste, alors il est donc logique que la pyramide ait été construite comme tombeau et en a eu l’usage.
Si c’est la deuxième hypothèse qui est vraie, rien ne prouve que la pyramide, déjà existante, n’ait pas été réutilisée.
Donc, oui, la Grande Pyramide a pu être la dernière demeure de Khoufou. Au conditionnel, s’il-vous-plait. Mais de là à dire qu’elle a été construite dans cet objectif…
En fait, c’est un excellent exemple de sophisme (argumentaire illogique) :
- C’est un tombeau car on a trouvé un sarcophage (le coffre de granit de la “Chambre du Roi”).
- Le coffre de granit est un sarcophage, car la pyramide est un tombeau.



QUE SAVONS-NOUS DE SA CONSTRUCTION ?
Contrairement à ce que nous pourrions supposer, voilà un paragraphe qui ne sera pas bien long…
Il est en effet plus simple de lister ce que nous savons que la multitudes de questions restant en suspens.
La Grande Pyramide de Gizeh est un monument mégalithique.
Même si nous associons en premier lieu les menhirs et autres constructions celtiques au mot mégalithe, ce ne sont que des exemples parmi de nombreux autres (ce que nous développerons dans d’autres articles).
Mégalithe signifie “grande pierre”.
Les blocs de calcaire visibles à l’extérieur de la Grande Pyramide, massivement utilisés, pèsent 2,5 tonnes (chacun). De quoi mériter le rang de mégalithe sans même avoir à prendre en compte les dalles sur les parvis ou à l’intérieur des salles, bien plus grandes.
C’est une pyramide de base carrée de 440 anciennes coudées royales, soient 230,40 mètres. Sa hauteur est de 280 anciennes coudées royales, soient 146,58 mètres.
Ses côtés ne sont pas droits : la pyramide montre en réalité 8 faces parfaitement égales.



Différents espaces à l’intérieur de la pyramide ont été découverts, visités et documentés :
- la descenderie et la “Chambre souterraine”,
- le couloir ascendant, le boyau et la “Chambre de la Reine”,
- la grande galerie, l’antichambre et la “Chambre du Roi”,
- une porte principale, recouverte par le parement en partie effondré.
Une zone possiblement ouvragée a été récemment découverte à l’aide d’une nouvelle technologie (étude des muons), mais elle n’a pas encore été l’objet de recherches in situ.
Nous connaissons également une entrée secondaire, appelée “Percée d’Al-Mamoun”. Celle-ci a été creusée ultérieurement, et le Calife Al-Mamoun en serait à l’origine, au début du IXème siècle. C’est d’ailleurs par cette voie que les visites se font actuellement.
Nous connaissons différentes pierres utilisées pour la construction de cette pyramide (calcaire, granit, etc).
Nous ignorons tout le reste : méthodes et techniques, usages, vocations… Ce que nous pouvons trouver comme informations sur ces sujets ne sont que spéculations. Il n’y a finalement que la stupéfaction qui n’est pas spéculative.
Et quelle fascination ressentons-nous face au gigantisme de ce monument, en complète opposition avec la finesse de ses détails, comme l’ajustement micro-millimétrique des blocs, particulièrement visible dans la “Chambre du Roi”.
Cet ajustement parfait des blocs entre eux, ne nécessitant aucun mortier et ayant garanti la solidité quasi éternelle du monument, est un élément spécifique que nous retrouverons dans d’autres sites, et non des moindres. Ce sera pour un prochain épisode !



QUE COMPRENONS-NOUS DE SON ARCHITECTURE ?
À vrai dire, pas grand chose. Toute affirmation sur les choix des égyptiens ne serait qu’une supposition. En fait, plus des analyses sont réalisées et plus des questions apparaissent !
En étudiant un objet inerte et inconnu, il est possible de projeter une grande quantité de suppositions, dont certaines seront indubitablement pures coïncidences. Mais. Quand les données corrélées deviennent nombreuses et se lient entre elles, la coïncidence n’existe plus.
Certaines personnes se sont “amusées” à analyser mathématiquement les mesures et proportions de la Grande Pyramide. Leur intuition a fait mouche.
Par le biais de calculs (reproductibles avec un niveau relativement moyen en algèbre), des données extrêmement surprenantes apparaissent, comme par magie.
Phi, Pi, le mètre ou même la vitesse de la lumière s’éclairent. Ces connaissances mathématiques brillent de mille feux dans toutes les mesures de ce monument de plus en plus mystérieux, alors qu’elles ne sont censées être connues de l’Humain que des siècles plus tard.
Vous pouvez trouver l’ensemble de ces calculs ici.
Il est mathématiquement improbable que ces données mathématiques apparaissent par pur hasard.
Elles sont là, mais nous ne savons ni pourquoi ni comment. Nous ne pouvons que le constater, avec toute la frustration que cela nous impose.



Y A-T-IL D’AUTRES DONNÉES SCIENTIFIQUES ?
Vous pensez qu’il va être difficile de faire plus mystérieux que ce que nous avons déjà remarqué ?
Détrompez-vous !
Les quatre conduits de la pyramide sont dirigés avec précision vers des constellations et étoiles, représentant les figures principales de la mythologie égyptienne. Rien que ça.
Bon, nous savions déjà que les égyptiens s’intéressaient de près à l’étude du ciel, pour avoir retrouvé de nombreux outils de mesure lors de fouilles. Mais transposé dans l’énormité architecturale de la Grande Pyramide, cette précision est déroutante.
Pour achever notre consternation, La Grande Pyramide (et sa petite sœur juste à côté) est alignée sur les équinoxes, qui rendent visibles ses huit faces concaves et projettent une ombre triangulaire (voire un triangle rectangle parfait à une certaine conjecture !).



QUE COMPRENONS-NOUS DE SON AGENCEMENT INTÉRIEUR ?
Encore une fois, il est important de distinguer ce que nous observons, ce que nous analysons, ce que nous déduisons et ce que nous comprenons.
Comprendre, ce n’est évidemment pas croire.
Cette nuance, aux répercussions conséquentes, semble parfois inconnue des archéologues et autres historiens. Nous l’abordons dans les articles Archéologie Interdite : quand la science consensuelle dérape et Histoire de l’Infox ou l’Infox dans l’Histoire (publié prochainement).
Il faut donc faire preuve d’honnêteté intellectuelle et admettre que nous ne comprenons absolument rien aux méthodes de construction de cette pyramide, tout comme nous ignorons tout de ses fonctions, de son agencement ou même de ses bâtisseurs. Cette humilité permet de ne pas affirmer que la photo ci-jointe présente un “conduit d’aération”.



Soyons francs, comment ne pas avoir honte d’affirmer qu’un monument pareil a été construit à l’aide de cordes, de petites grues, de boules de dolorite (une roche très dure) et d’outils en cuivre.
Car, rappelons-le, les alliages métalliques ou encore la roue étaient inconnus des égyptiens selon les conventions.
Comment accepter de telles déductions fallacieuses dans un esprit scientifique ?
De quoi perdre le nord de nos connaissances, que nous calibrons gentiment sur les consensus officiels.
De quoi s’interroger sur d’autres sujets que l’archéologie.
N’est-il pas légitime de se demander pourquoi des informations ostensiblement tronquées nous sont confiées comme véridiques ?
Qu’est-ce qui enclenche ce processus ? Ou… qui ?



COMPLOT !
Le tour des questions est donc terminé. Enfin, pour cet article, car il en reste une multitude que nous n’avons pas abordé et certainement au moins autant à découvrir.
Voici venu le temps des accusations ! Sortir des autoroutes asphaltées des conventions établies, c’est se faire pointer du doigt (à minima).
Ce n’est pas convenable de sortir du rang, qu’importe la manière et la raison.
L’adage populaire prétend “Pour savoir où l’on va, il faut savoir d’où l’on vient”. Alors, pourquoi ? Pourquoi une omerta sur des disciplines pourtant décrites comme scientifiques, et non théologiques ?
Parmi les personnes interrogeant les conventions officielles, certaines émettent des théories qualifiables d’étranges. Il ne faut pourtant pas oublier que l’imagination est la mère nourricière de toutes les disciplines scientifiques. La clé étant d’user de conditionnel, en séparant croyances, déductions et faits.
La Grande Pyramide de Gizeh est sans aucun doute le monument antique le plus célèbre et le plus impressionnant, mais pas nécessairement le plus mystérieux.
Ce que nous observons là, nous pouvons l’observer ailleurs.
Ce que nous ne manquerons pas de questionner dans d’autres articles !


